Leplus difficile en toute chose est de commencer. dare-dare. adv. sans le moindre délai ; au plus vite ; expressément ; en toute hâte [Fam.] Expression familiale! service minimum. n. l'obligation faite aux salariés et entreprises, d'assurer un service minimum, en toute circonstance et en particulier en temps de grève, pendant les périodes de pointe. [Québec] dormir sur ses deux
LaConscience représente nos pensées, ce que nous sommes, c'est la seule chose qui nous est propre . Nos pensées sont des vibrations créatrices - Nous vivons ce que nous pensons, c'est le Pouvoir créateur que Dieu nous a donné. La Souffrance vient du choix de la Conscience de vivre séparée de Dieu, le flot abondant de la VIE!
Ilest faux que la cure fasse passer le "souvenir" pathogène de l'inconscient dans le conscient, elle conduit à former un "souvenir" là où il avait "quelque chose" qui opprimait la conscience, "quelque chose qui était issu du passé mais qui était un infra-souvenir et qui, sans doute, opprimait la conscience parce qu'elle ne pouvait plus former un souvenir sur cette matière mnémonique
Jaimerais avoir votre avis sur ce sujet de dissert : Edmund Husserl a dit : "Toute concience est conscience de quelque chose " Exposez la reflexion que cela vous inspire. Après plusieurs heures et jours d reflexion je ne trouve aucune antithèse à ce sujet et ne vous toujours pas l'interêt de developper sur ce sujet :fused: . En effet, je ne trouve aucune demonstration à a
avoirconscience de quelque chose, ou ( et ) être une conscience. Elle devient quelque chose en moi, ou quelque chose qui est moi, une sorte d’entité dont il faudrait percer les mystères. Elle serait le siège de la pensée et de la personnalité des individus. C’est ce deuxième sens qui, à partir de Descartes, intéresse avant
Autrementdit toute conscience est relation à autre chose qu'elle-même. Husserl nous avait fait comprendre que "toute conscience est conscience de quelque chose." Elle a besoin de se distinguer du monde des objets pour se poser et exister face à lui. La conscience est un acte, un mouvement vers le monde, une intentionnalité. Exister c'est connaître le monde, se projeter
TuUaIbA. La méditation est l’une des clés du développement spirituelle. crédit image Bpilgrim La conscience pure et l’identification à elle sont des étapes spirituelles très difficiles à cerner, mais que l’on ne peut pas ignorer lorsqu’on les atteint, tant elles sont puissantes, tant l’expérience qui en découle change à jamais les êtres qui l’ont connue. Pour beaucoup, ce ne seront que des buts jamais atteints mais vers lesquels cheminer pour s’améliorer sans cesse. Cela reste tout aussi noble et il serait dommage de s’en priver. La conscience pure, qu’est-ce que c’est ? La conscience pure, c’est la conscience de toute chose, sans l’idée d’avoir conscience. C’est l’expérience la plus directe à l’être. On voit, on sait, on sent, sans aucune barrière entre soi et l’expérience, sans que jamais ne s’interpose entre soi et l’objet l’idée que l’on observe, que l’on sent, que l’on voit, que l’on vit une expérience. Non, au contraire, l’on vit cette expérience d’une manière totale, on est tout à elle, on est elle. On dépasse son ego, sa personne, sa personnalité, pour accéder à la conscience des choses telles qu’elles sont véritablement, sans que nous ne les modifions par notre jugement, notre expérience, notre volonté, nos attentes et tout ce qui altère notre conscience et notre perception. Nous nous extirpons des stéréotypes qui modifient ce que nous percevons. Nous dépassons les sens et leurs imperfections pour accéder à la conscience objective de toute chose. C’est alors un stade supérieur de l’être auquel on accède, dépassant le plan matériel pour accéder à la vérité de tout. Une expérience de la réunion Pour la conscience pure, les divisions, les frontières, les différences apparentes n’existent pas, puisqu’elle s’identifie à tout et que tout est elle. C’est ainsi que l’on découvre un autre état de chaque chose, loin des jugements que sont les divisions, les différences. Grâce à la conscience pure, il est possible de voir au-delà de ces frontières et de ces limites qui nous servaient auparavant à établir des classification. On voit désormais comme chaque chose trouve sa place dans le tout, comme les évènements, les objets, les pensées… participent à construire ce tout. Soi-même, l’on se sent intégré à un tout, l’on dépasse ce que l’on pensait être notre personnalité pour trouver une place dans la totalité que l’on peut désormais cerner. Cesser de rendre personnel tout ce que l’on croise La conscience pure nous permet également de nous détacher de tout ce que l’on croise sur son chemin. Nous ne réduisons plus tout ce qui nous arrive à une expérience personnelle et à un fait que nos élaborations mentales façonnent d’une manière partielle et partiale. Nous dévoyons ce qui arrive en pensant que cela nous arrive, alors que cela ne fait que survenir. La conscience pure est un but que l’on doit travailler à atteindre, tout en restant suffisamment humble pour accepter de ne jamais l’atteindre. C’est en sachant ainsi que l’on ne pourra probablement jamais le faire que l’on dégage notre pratique d’une motivation néfaste. La conscience pure est la recherche d’une vie entière, mais chaque pas fait en sa direction vous apportera énormément. Sujets abordés dans cet article abolition des différences conscience pure étape spirituelle pure conscience Partagez notre article sur vos réseaux sociaux Vous pourriez également apprécier
Professeur Dominique Laplane est neurologue. Ancien chef de service à la Pitié Salpêtrière. Professeur honoraire à l’Université Paris VI. Le Professeur Laplane commence par évoquer la difficulté qu’il y a à définir la conscience en citant une phrase de William James On sait ce qu’est la conscience tant qu’on ne nous demande pas de la définir. » Pour essayer d’approcher ce que peut être la conscience, Dominique Laplane va évoquer le cas de certains de ses patients qui souffrent d’un syndrome appelé perte de l’auto-activation » qu’il a décrit dès 1981. Ainsi le cas de V cet homme d’un haut niveau intellectuel était inerte après un accident cérébral. Il n’avait plus aucune réaction. Il ne faisait rien de lui-même tout au long de la journée. Néanmoins, il répondait aux questions qu’on lui adressait, montrait, lorsqu’on lui faisait faire des tests, qu’il avait conservé son haut niveau intellectuel, et était capable de jouer très bien au bridge. Distinguer conscience et contenu de la conscience À la question de savoir s’il était conscient dans les moments où il ne faisait rien, il répondait oui. Mais quand on lui demandait ce à quoi il pensait, il répondait qu’il ne pensait à rien que sa conscience était vide ». Il s’agissait d’une conscience sans aucun contenu. Si la conscience peut exister sans contenu, alors une distinction doit être faite entre la conscience et le contenu de la conscience. Dans ce cas, la conscience est indépendante du traitement de son contenu, la cognition. Cela paraît avoir deux conséquences d’une grande importance Cela déconstruit l’adage phénoménologique selon lequel on n’est jamais conscient que de quelque chose ». Par ailleurs, l’existence d’un état de conscience pure entre en résonance avec les témoignages multiséculaires fournis par un certains nombre de méditants, tout particulièrement dans les traditions orientales. Nous vous proposons de faire l’expérience de la pure conscience, distincte de ses contenus, lors de l’atelier suivant
La notion de conscience renvoie à deux grandes significations. D'une part, la conscience peut être comprise comme conscience de soi elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même de ses pensées, de ses actes, mais aussi du monde qui l'entoure. D'autre part, la conscience renvoie à la conscience morale elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal. IIntroduction à la notion de conscience La conscience est un terme très utilisé dans le langage courant. On peut en distinguer deux grands sens la conscience psychologique et la conscience nombreuses expressions utilisent cette notion dans le domaine de l'action conscience morale aussi bien que dans celui de la connaissance conscience de soi. On dira que l'on est bien conscient que... » lorsqu'on veut signifier que l'on connaît les risques ou les conséquences de ce que l'on fait. On fait alors allusion d'une part à la connaissance, d'autre part à la responsabilité. Être conscient » a donc un sens très l'inverse, on dira que l'on agit sans avoir conscience de ce que l'on fait », c'est-à-dire que l'on agit machinalement », lorsqu'on ne prend pas le temps de réfléchir à ce que l'on fait, en se laissant gouverner par des automatismes ».On peut également relever des utilisations de la notion de conscience qui ont un autre niveau d'un groupe comme la société, on parlera de conscience historique ou de conscience politique on renvoie ici à un groupe d'idées partagées par un ensemble de personnes et relevant de la conscience collective ». Enfin, le terme de conscience s'utilise aussi à un niveau moral, comme lorsque l'on utilise les expressions avoir bonne ou mauvaise conscience », c'est-à-dire se sentir juste ou au contraire coupable, ou bien lorsque l'on dit qu'il faut juger en son âme et conscience », c'est-à-dire en fonction de critères conscience, dans le langage courant, présente donc plusieurs sens. Peut-on proposer une définition unifiée de la conscience ? Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens La conscience psychologique c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées. La conscience morale c'est cette sorte de juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent. Qu'il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective celle de ses états d'âme, de ses désirs, de ses souhaits. Conscience La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure. IILa conscience de soi La conscience de soi révèle à l'être humain sa propre existence, c'est l'enseignement du cogito de René Descartes. Emmanuel Kant affirme que la conscience de soi se construit à partir de différentes représentations unies par la conscience. La psychologie scientifique va critiquer cette idée de la conscience de soi. AL'expérience du cogito Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe. La conscience de soi est la certitude première, l'être humain en fait l'expérience avec le son ouvrage Discours de la méthode, René Descartes met en évidence la capacité de l'homme à se saisir comme être pensant à travers l'expérience de pensée du cogito. Il cherche une certitude, la certitude première, sur laquelle l'être humain peut compter. Il décide de mettre en doute tout ce qui existe c'est l'expérience du doute généralisé. Le monde, le corps, tout n'est peut-être qu'illusion, qu'hallucinations, que sortilèges d'un malin génie. Descartes va jusqu'à douter de sa propre existence, et réalise alors qu'il sait qu'il est en train de douter, car le doute est une pensée. Pour lui, c'est un signe cette pensée est la preuve qu'il existe. Il en vient à dire que pour penser, il faut être cogito ergo sum, autrement dit je pense, donc je suis ». Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe. Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »Les Principes de la philosophieLe cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de la conscience qui fait découvrir que l'on existe et, plus spécifiquement, que l'on existe comme chose pensante. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une première certitude, qui met fin à tout doute antérieur. BLes différentes représentations de soi unies par la conscience Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations. Ces différentes représentations sont unies grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet. Emmanuel Kant se demande si l'on peut penser la conscience comme chose, même comme une chose pensante. Dans Critique de la raison pure, le philosophe cherche comment les différentes représentations de soi que l'être humain a de lui-même sont unifiées. Il étudie ainsi les sensations de l'être humain, qui sont différentes selon les instants et les lieux où l'on se trouve. Il en conclut que c'est la conscience qui permet d'unifier ces différentes sensations, ces différents moments que l'on vit. La capacité de l'homme d'unifier toutes ses représentations tient au fait qu'il puisse dire je ». Cette capacité exprime le pouvoir unificateur de la conscience. L'homme est le seul être à posséder une conscience lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire je ». L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié. Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations. CLes critiques de la conscience de soi La psychologie scientifique va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du psychologie scientifique, qui se développe à partir du XIXe siècle, va émettre une critique virulente à l'égard de la notion philosophique de conscience. Pour elle, cette notion est trop attachée à celle d'esprit, c'est-à-dire à l'idée d'une réalité spirituelle. Et pour cette raison, elle ne permet pas de traiter scientifiquement de cette réalité qu'est la conscience de à l'idée d'une conscience de soi comme sentiment d'existence de soi-même, la psychologie scientifique, incarnée notamment par le courant béhavioriste, va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau. Béhaviorisme Le béhaviorisme de l'anglais behavior, comportement » est un courant de psychologie qui affirme que la conscience n'est qu'un mythe. Selon ce courant, l'étude du psychisme ne peut passer que par l'étude des mécanismes corporels, notamment cérébraux, tels qu'ils sont manifestés par les conduites que l'on peut observer, plutôt que par les représentations de la conscience. IIILa conscience de soi et le monde extérieur L'homme a besoin du rapport au monde extérieur pour prendre conscience de lui-même. La conscience est toujours conscience de quelque chose, c'est l'intentionnalité telle que la définit Husserl. La conscience de soi se fait notamment grâce à la confrontation avec autrui. La conscience de soi est forcément influencée par la société dans laquelle l'être humain évolue. ALa conscience comme intentionnalité La conscience n'est jamais pure conscience de soi, mais toujours conscience de quelque chose. Edmund Husserl utilise le terme d'intentionnalité pour définir le fait que la conscience est toujours conscience de quelque conscience est toujours conscience de quelque chose, on ne peut donc pas la penser indépendamment des objets qu'elle vise. C'est toujours un objet que la conscience vise, son intention est de saisir l'extérieur, de saisir ce qu'il y a autour de soi. Si j'observe un oiseau, c'est moi qui regarde l'oiseau. Mais je ne peux pas m'observer moi-même regardant l'oiseau, car je ne peux pas sortir de ma conscience. L'oiseau est à l'extérieur de moi, c'est ma conscience qui cherche à saisir ce qu'est cet oiseau, ce qui est à l'extérieur de moi. Ainsi, pour Husserl, la conscience n'est pas conscience d'elle-même, enfermée sur elle-même, elle est toujours conscience d'autre chose d'extérieur. Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. »Idées directrices pour une phénoménologieL'objet visé par la conscience n'est pas forcément un objet que l'on peut toucher, un objet que l'on voit. Cet objet peut-être soi-même, mais aussi un sentiment, quelque chose d'immatériel. L'Intentionnalité. Problèmes de philosophie de l'esprit© Éditions Odile Jacob, 2004L'objet visé par la conscience peut donc être un objet immatériel tel que l'amour, l'espoir, la croyance. On le voit, la notion d'objet est ici prise au sens large il s'agit de tout ce que peut penser la conscience comme différent d'elle-même, qui caractérise un sujet. BLa conscience face à autrui L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à l'altérité, c'est-à-dire à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de son ouvrage Phénoménologie de l'esprit, Hegel traite de la conscience. Pour Hegel, l'existence d'autrui est indispensable à l'existence de la conscience de soi, on ne peut y accéder que si autrui nous reconnaît. C'est ce qu'il développe dans la dialectique du maître et de l'esclave. La dialectique du maître et de l'esclave La conscience veut qu'une autre conscience la reconnaisse comme conscience. Cette confrontation avec l'autre mène à l'inégalité et l'asservissement, car chacun souhaite asservir l'autre pour être reconnu par lui. Si l'on prend deux hommes qui ainsi s'affrontent, l'un des deux va être prêt à mourir pour être reconnu, l'autre va préférer la soumission plutôt que la mort. Le premier devient donc le maître, le second devient l'esclave. Le maître accède à la conscience de lui-même uniquement parce que l'autre l'a reconnu. L'esclave, quant à lui, a pris conscience de lui-même en ressentant la fragilité de son existence et la possibilité de sa mort. Dans les deux cas, la conscience de soi a nécessité la reconnaissance d'autrui. Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi. En effet, l'être humain découvre son existence et sa singularité en se confrontant à une autre conscience, en se confrontant à autrui. Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre. J'ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre. »© Gallimard, coll. Bibliothèque des idées, 1943Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, et cette altérité cette différence permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même. Des individus isolés, comme Robinson Crusoé, peuvent devenir fous s'ils ne se créent pas une forme artificielle d'altérité. CL'influence de la société sur la conscience de soi Si le monde extérieur est déterminant dans la construction de la conscience de soi, le fait que l'homme vive au milieu d'autres hommes est probablement un fait tout aussi déterminant. Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe. Karl Marx considère que le système de pensée de chacun est conditionné par ses conditions matérielles d'existence ». Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis détermine en grande partie la perception que l'homme a de pour que l'individu parvienne à une conscience complète et transparente de lui-même, il faut qu'il ait conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue. Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »Préface de la Contribution à la critique de l'économie politiquePour Marx, ce n'est pas la conscience qui détermine ce qu'est l'être humain, ce sont les conditions matérielles qui vont déterminer sa façon de penser et de se représenter sa vie et son monde. Pour Karl Marx, la condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience. On parle de matérialisme philosophique. IVLa conscience morale Si la conscience est, comme on l'a vu, conscience de soi et capacité de se construire en relation avec le monde extérieur, cette notion désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par intuition », les valeurs morales. La conscience morale est une sorte de juge intérieur » présent en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Cette conscience morale est parfois définie comme étant un instinct » de l'être humain. Elle se caractérise par son universalité. ALa conscience morale comme instinct La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau. Jean-Jacques Rousseau est l'un des penseurs qui défend le plus fortement l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale, c'est-à-dire une capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal. Avant même que les humains ne vivent dans des sociétés constituées, régies par des lois et où des institutions transmettent des croyances morales, accompagnées de jugements, ils sont capables de sens moral. Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. »Jean-Jacques Rousseau définit la conscience comme un instinct divin » c'est un moyen immédiat et infaillible de reconnaître le bien et le mal. Pour Rousseau, la conscience morale, instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui. Pourtant, Rousseau dit aussi que la perfectibilité, c'est-à-dire le développement de la raison, conduit l'homme à l'immoralité. Cela suppose que l'homme vit déjà en société, ce qui corrompt son sens est bon naturellement, mais le développement de la raison et la vie en société étouffent ce sens moral. Dans cette situation, c'est à la raison, bien comprise, qu'il appartient de rétablir la moralité ce sera l'un des buts du contrat social », la loi corrigeant les effets de l'immoralité entraînée par le développement des sociétés dans l'histoire. BL'universalité de la conscience morale Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels. Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire. Ces impératifs sont universels ils s'appliquent à tout le monde, sans exception et sans considération d'aucun intérêt autre que moral. La formulation principale de l'impératif catégorique est la suivante Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. »Fondements de la métaphysique des mœursPour Kant, avant d'agir, il faut toujours se demander s'il serait souhaitable que tout le monde agisse en fonction du même principe. Autrement dit, il faut se demander si ce qui motive l'action de l'individu, le principe qui la commande, pourrait être une règle universelle. Si c'est impossible, alors l'action n'est pas l'on s'apprête à mentir, il faut se demander s'il est possible de souhaiter que le mensonge devienne une règle universelle un principe. Pour le mensonge, on voit bien qu'on ne peut pas souhaiter que le mensonge devienne une règle générale des relations humaines aucune confiance ne serait alors appelle cette expérience de pensée le test d'universalisation de la maxime de l'action. Il s'agit de se demander ici si la règle d'une action, ce qui la motive, est universalisable.
Conscience immédiate du monde Conscience réfléchie de soi Conscience morale Prendre conscience de quelque chose → réaliser → se rendre compte être consciencieux Prendre conscience être inconscient être conscient = éveillé je pense donc je suis » subconscient » → ce qui échappe avoir la conscience tranquille » se donner bonne conscience » Criquet → conscience personnifiée → guide conscience du bien et du mal Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 18 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 78 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 18 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 78 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiI/ La conscience est un pouvoir de représentation du monde et de soi La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu’il ne se représente ni le monde, ni lui-même. Quand il se réveille, il se sépare du monde. Il devient un sujet qui se représente. On ne voit le monde qu’à travers notre conscience. Nous jugeons le monde par des valeurs esthétiques, morales, culturelles. Problématique Comment peut-on rendre du pouvoir des représentation de la conscience ? Que pouvons-nous savoir de nous-même ? II/ Nature et fonction de la conscience A/ Descartes et le cogito 1596-1650 Recherche de véité et pour cela, Descartes va douter de toutes les certitudes qu’il a et qu’o lui a appris. Descartes pratique le doute méthodique. Il examine par étape les certitudes. Il commence avec les certitudes sensibles → les sens nous trompent parfois → hologrammes, illusions Par conséquent, on peut être certain qu'ils nous trompent pas tout le temps. Argument du rêve mettre en doute la réalité des choses. → certitudes rationnelles 2+2 = 4 1+3 = 4 => 2+2 = 1+3 logique mathématique 2+2 = 5 argument du Malin Génie → trompe Notre raison n'est pas un critère fiable comme nos sens. → doute → pensée → être Je pense donc je suis » → vérité absolue Cogito ergo sum On peut douter de tout sauf de nous-même en train de douter. → examen de ce que je suis Je suis une substance pensante » → âme/esprit sens ? Se tenir → ce qui tient sous constitue un objet → ce qui ne change pas Il est en train de nous dire que notre être ne dépend aucune chose matérielle, nous sommes par nature dont la seule fonction est que de penser. Le corps est une réalité d'une autre matière. Corps/objets → étendue → espace ] mesurable/quantifiable → mécanique Descartes peut ainsi construire les Sciences de la matière donc il écarte toute interprétation psychique → L'âme est plus aisée à connaître que le corps ». Argument pour affirmer cette idée Argument pour nier cette idée Connaissance intuitive, immédiate, directe de l'esprit Le corps est extérieur et une autre substance L'esprit est premier puisqu'il contrôle le corps ? Connaissance du corps de l'autre ne m'apprend rien de son esprit Le corps sent les sensations physiques. Il subit et alerte. Esprit est invisible, corps visible Corps répond aux lois de la nature de l'explicable mécaniquement L'esprit, condition de la connaissance, mais la condition ne peut être connue. Connaissance complète du corps/ incomplète esprit inconscient Connaissance objective du corps/subjective de l'esprit Connaissance du corps de l'autre ne m'apprend rien de son esprit L'esprit est-il facile à connaître que le corps ? Pour Descartes, la conscience est transparente à elle-même, c'est-à-dire je sens une intuition toujours dans mon esprit. La conscience reconnaît toujours ce qui se passe en elle alors que la connaissance de la matière n'est pas intuitive. Pour Descartes, on se reconnaît entièrement. B/ Se sentir et se penser La conscience permet d'être une personne, de dire je », de se penser, de rester la même personne au cours du temps. Kant prend l'exemple du petit enfant qui parle de lui à la 3ème perspnne. L'enfant ne fait que se sentir, c'est-à-dire, chaque instant et état se succèdent sans lien. Quand il dit je » et prend conscience de lui-même, il fait le lien entre tous ces états, il synth »tise autours d'une unité qui est le je ». Le je » garantit notre identité personnelle. La conscience est un centre unificateur de nos expériences passées, présentes et futures. Où trouver un cours philo ? C / La conscience comme choix Texte Henri Bergson Thème Rôle de la conscience La conscience varie à l'intensité selon les choix que l'on a. Partie 1 Bergson fait l'hypothèse d'un lien entre conscience et choix. Il montre qu'il n'y a pas de conscience chez les êtres qui décident pas. Partie 2 l5 à l12 Bergson examine chez l'Homme les actions habituelles qui font disparaître la conscience. Partie 3 l12 à l15 Bergson s'intéresse donc au moment où la conscience est maximum, où nos choix seront importants. Partie 4 Bergson montre enfin que la conscience varie en intensité en fontion des choses. 3ème partie Action fait de faire quelque chose, un mouvement, un geste. Lien de cause à effet à un objet. Spontanée agir spontannément sans être forcé, venant de nous et de notre volonté choix personnel Automatique action réalisée sans réflexion, ex automate est programmé mécaniquement à agir de telle ou telle façon. Il n'y a pas besoin de penser. Conclusion La conscience apparaît comme un pouvoir de connaissance. Elle lui permet de construire son identité, d'être un sujet pensant tout au long de sa vie. Cependant, la conscience de soi est-elle totale ? III/ Les limites de la conscience A- Le moi est une fin ? Avec Descartes, je sais ce que je suis et qui je suis une substance pensante. Or peut-on vraiment faire l'expérience du moi ? Si on essaye de décrire ce que nous sommes, on va donner des éléments de personnalité, mais on ne rencontre jamais je moi en tant que tel. Tous les empiristes pensent que nos connaissances viennet de nos expériences. Hume → courant philosophique qui considère que nos connaissance viennent de nos sens. Hume nous montre alors que nous ne faisons pas l'expérience du moi mais seulement de perception particulière à chaque instant. Pour lui, le moi est une fiction que les philosophes ont inventé, une croyance qui vient de l'habitude mais on ne peut jamais savoir si on est une substance. Hume XVIII e → empirisme =/ rationalisme B/ Mon superficiel et moi profond On peut distinguer 2 façons de nous penser, voir, définir, caractériser. Premièrement, nous sommes un être en contact avec les autres, nous avons besoin de dire cequ'on ressent, de nous décrire. C'est ce que Bergson appelle le moi superficiel. Deuxièmement, ce que je suis et qui je suis est unique. Je suis un être singulier parce que mon histoire, mon vécu n'est pas le même que les autres. Par conséquent, le moi superficile ne coïncide pas avec le moi profond. On ne peut pas par la conscience saisir ce qu'est notre moi profond. Parce que notre conscience pense avec notre intelligence. Bergson → temps de la montre conscient, objectif quantité → temps de la conscience subjectif qualité Le moi superficiel est un moi quantitatif que mon intelligence décide mais cela ne peut pas dire exactement mon être, c'est-à-dire mon moi réel, celui-ci est indicible, indescriptible dans un sens inconscient. Conclusion La conscience nous apparaît limite, soit le moi est une fiction et il n'existe pas, soit il existe mais je ne peux jamais le saisir entièrement. Il y aurait donc un inconscient en nous.
Publié le 07/03/2016 Spécificité humaine – Une pensée historique et sociale DE QUOI PARLE-T-ON ? La conscience. La conscience est à la fois une réalité intérieure et une capacité. Nous sommes conscients et nous le savons les deux sont indissociables !. Cela s’impose à nous depuis notre enfance. Cela nous donne une liberté et des possibilités extrêmes. La conscience, spécificité humaine. Si un être humain perd sa conscience, c’est la qualité même de son existence qui disparaît. Les plantes et les animaux peuvent très bien vivre sans conscience, mais pas les hommes. LA DEFINITION Les différentes facettes de la conscience sont les suivantes – Pouvoir formuler pour soi-même ou les autres ce que l’on éprouve, désire, pense. – Admettre que tout ce qui m’arrive dans le temps concerne bien une seule et même entité durable moi-même. – Entendre » en moi-même des jugements sur la valeur morale de ce que je fais. – Trouver évident que cette vie intérieure que je ressens en moi existe aussi et globalement de la même façon chez tous les autres êtres humains les psychologues appellent cela avoir une théorie de l’esprit ». Certains animaux ont-ils une conscience ? Les facettes citées ci-dessus sont indissociables de la pensée, elle-même indissociable du langage. En étudiant scientifiquement le comportement animal, on se rend compte que les animaux se repèrent très efficacement dans leur environnement. Mais c’est seulement chez les plus proches de nous, les grands singes, qu’une vraie sensibilité aux autres et une représentation assez abstraite pourraient frôler la conscience. LA CITATION Toute conscience est conscience de quelque chose ». – La conscience est une pensée et une visée. Est-elle banale, cette phrase de Husserl, l’un des plus importants philosophes du XXe siècle ? Pas du tout, si on la comprend comme une mise au point. Il n’y a pas de conscience vide, dans l’absolu, sans contenu. Donc, on ne peut pas se satisfaire du célèbre Je pense, donc je suis », affirmé par Descartes au XVIIe siècle, qui peut donner l’impression d’une conscience pure et simple. Je suis, j’existe, bien sûr, mais il faut préciser que je pense nécessairement quelque chose, ou à quelque chose. Selon Husserl, par nature, la conscience est une visée, donc une fenêtre ou un projecteur qui choisit nécessairement ce qu’elle éclaire. C’est la notion de champ de conscience». – La conscience est inscrite dans son temps. Symétriquement, la conscience ne peut pas être autre chose que l’être-conscient ». Toute conscience est celle de quelqu’un, bien situé dans son époque, dans son rôle parmi les autres. C’est Marx qui faisait au siècle précédent cette autre mise au point. Il n’y a pas de conscience anonyme, flottante, de tout le monde et de personne. Elle est nécessairement historique et sociale. On peut partir de l’intériorité de l’individu, à l’instar d’Husserl, ou de la société autour de lui, comme Marx. La question à se poser, c’est la conscience… de quoi ?… de qui ? Pour plus de révisions, s’abonner au magazine Phosphore Guides.
toute conscience est conscience de quelque chose