LArabie saoudite, resté fermée depuis des décennies, a commencé à accorder des visas électroniques aux citoyens de 49 pays en septembre 2019 et cherche
Désormais en Arabie Saoudite, les femmes non mariées peuvent vivre où elles le souhaitent, sans avoir à solliciter l’accord d’un homme au préalable. C’est une information repérée par nos confrères de Courrier international dans le quotidien saoudien Mecca : dans le pays de la péninsule arabique, les femmes divorcées, célibataires ou
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Avancée"historique" en Arabie saoudite: le royaume saoudien qui baigne dans un système patriarcal hors du temps, permettra désormais aux femmes célibataires,
Sinstaller / Vivre en Arabie Formalités d’entrée et d’installation Formalités d’entrée et de séjour Les visas de moins de 6 mois, dits ’’visas de visite’’ sont délivrés par les
30janvier 2021 - 6 août 2015 à 02:20. Bonjour, je suis algerienne enseignante en langue francaise j aimerais immigrer en arabie saoudite pour travailler j ai 4enfants je
INdMtd. Après avoir empêché les femmes de travailler durant des années, le royaume ultra-conservateur encourage les Saoudiennes à accéder à des métiers traditionnellement masculins. Poussées par ces mesures incitatives, les Saoudiennes n’hésitent pas à faire leur place sur le marché de l’emploi. Une offre d'emploi visant à recruter 30 conductrices de train en Arabie saoudite a engendré près de 28 000 candidatures. Un succès qui en dit long sur les aspirations des Saoudiennes, dans un pays ultra-conservateur ayant récemment assoupli ses restrictions à l'emploi des femmes. L’annonce, publiée en janvier par une succursale de la compagnie ferroviaire espagnole Renfe, propose de former les candidates tout en les rémunérant pendant une année. Âgée de 22 à 30 ans, elles ont déjà passé une première phase de sélection en ligne basée sur leurs dossiers scolaires et leurs compétences en anglais, indique un communiqué de Renfe, qui a déjà éliminé la moitié des trente conductrices retenues seront amenées à piloter, à partir de mars 2023, des trains à grande vitesse de la ligne de chemin de fer reliant la Mecque à Médine, une route empruntée par des millions de pèlerins musulmans chaque année. L'opérateur ferroviaire espagnol emploie actuellement 80 hommes pour conduire ses trains en Arabie saoudite, et 50 autres sont en cours de formation. Mais "c'est la première fois dans l'histoire du pays que des femmes saoudiennes auront accès à cette profession", met en avant la Renfe. "Je ne suis pas très surpris", commente Arnaud Lacheret, auteur de "La femme est l’avenir du Golfe ce que la modernité arabe dit de nous" éd. Bord de l’eau. "Il y a en ce moment une vraie communication autour de l’emploi des femmes en Arabie saoudite, certes en direction de l’étranger, mais aussi pour inciter les Saoudiennes à intégrer le marché du travail". Des cabinets de chasseurs de tête pour employer des Saoudiennes Même si la répression des opposants politiques, et notamment des militantes féministes, s’est accentuée en Arabie saoudite sous l’impulsion du prince héritier Mohammed ben Salmane, la société saoudienne connaît de vrais bouleversements depuis qu’il a lancé un vaste plan de modernisation pour ouvrir le royaume et diversifier son économie. Après avoir obtenu le droit de pouvoir prendre le volant en 2018, les Saoudiennes, qui représentent près de 42 % de la population, ont été autorisées, à partir de 2019, à voyager sans l’autorisation d’un homme, à créer leur propre entreprise et plus récemment à vivre seules. En cinq ans, selon une étude du think thank américain Brooking institutions, le taux d’activité des femmes est passé de 20 à 33 % en 2021. La plupart de ces femmes travaillent désormais dans les secteurs du tourisme, des loisirs, de l’accueil, mais elles ont aussi massivement investi les métiers des ressources humaines, de la finance et de la banque ainsi que les nouvelles technologies. Jusqu’en 2012, les Saoudiennes n’étaient autorisées qu’à exercer des métiers à l’abri des regards, notamment dans des bureaux ou dans les commerces. Arnaud Lacheret, qui est aussi professeur de sciences politiques, dirige un MBA en partenariat avec l’ESSEC au Bahreïn. Il voit débarquer dans son master des Saoudiennes trentenaires, venus se former sur le tard après l’ouverture du marché de l’emploi aux femmes en Arabie saoudite. "La volonté de féminiser les métiers est réelle, y compris par une politique de quota. Aujourd’hui, il y a des cabinets de chasseurs qui aident les entreprises à recruter des Saoudiennes, parce qu’embaucher des femmes leur permet de toucher des aides publiques". Une nécessité économique Si les tutelles ont été assouplies, permettant aux femmes de sortir du foyer et d’exercer les métiers qui leur plaisent, la réalité est plus complexe, souligne ce fin observateur de la société saoudienne. "La loi a changé, mais la tradition, elle, persiste. Culturellement les femmes doivent encore convaincre celui qui avait le dernier mot dans la famille, d’accepter qu’elles travaillent". Toutefois, une "conséquence inattendue" des réformes de Mohammed ben Salmane est venue jouer en faveur des Saoudiennes. "À force de privatiser le pays et de rogner sur les subventions publiques aux familles, le souverain a créé un besoin au sein des classes populaires et des classes moyennes saoudiennes. Les hommes sont plus à même de laisser leurs femmes aller travailler, puisqu’il s’agit de la survie financière de la famille", explique Arnaud Lacheret. Plus largement, l’emploi des femmes participe à une stratégie nationale de sortie du tout-pétrole. Alors que la rente pétrolière s’épuise, les Saoudiennes sont appelées à participer au développement des secteurs du tourisme, de la finance ou encore des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, sur lesquels désormais mise le pouvoir. Et ce, d’autant que depuis la crise du Covid-19, plusieurs millions de travailleurs étrangers venus d’Inde, du Pakistan ou des Philippines ont quitté le pays. Les employeurs se sont alors tournés vers les Saoudiennes, plus propices à accepter de bas salaires même si elles sont plus diplômées, indiquait une seconde étude de Brooking Institutions. Reste que ce dernier bassin d’emploi pourrait s’évaporer bien vite avec le retour des travailleurs migrants. Eux sont payés en moyenne plus de deux fois moins que les Saoudiennes.
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman souhaite officialiser le lancement d'un grand projet au cours du premier trimestre 2021. The Line, c'est le nom que portera cette future grande ville intelligente du pays. L'objectif de l'Arabie saoudite est de créer une ville alimentée à 100% par des énergies propres. Selon les informations dévoilées par le gouvernement, The Line pourra accueillir un million d'habitants. The Line la ville du futur rêvée du prince héritier saoudien Cette ville, tout en longueur évidemment, doit s'étendre sur 170 kilomètres. Selon le prince, ce projet à 500 milliards de dollars doit permettre de créer une "communauté hyper-connectée". Aucune voiture ne circulera dans The Line. La ville sera néanmoins conçue pour offrir des moyens de transport à très grande vitesse, des navettes autonomes seront à disposition des habitants. Les commanditaires affirment que "où que vous vous trouviez, les écoles et les cliniques ne seront jamais à plus de cinq minutes de marche. Il est prévu qu'aucun trajet ne dépasse 20 minutes". Un million de personnes sont censées vivre à l'intérieur de The Line. La ville sera visiblement centrée sur la "nature" et les énergies propres. La partie visible de la ville sera uniquement dédiée aux piétons, tandis qu'en souterrain, deux niveaux seront dédiés aux grandes infrastructures et aux transports. Le prince et ses équipes disent que l'intelligence artificielle sera en mesure de surveiller The Line. Les données et les modèles prédictifs doivent au fil des années, permettre de trouver des moyens d'améliorer la vie quotidienne. La construction de The Line doit commencer au cours de ce premier trimestre. Cette métropole verte fait partie du grand projet du prince Mohammed bin Salman, Saudi Vision 2030. 380 000 emplois doivent être créés dans les prochaines années. Un projet déjà très controversé Néanmoins, ce projet est très controversé. La construction de The Line nécessite le déplacement de la tribu Huwaitat, un peuple qui vit précisément à l'endroit où le prince a prévu de construire sa ville du futur. Abdul Rahim al-Huwaiti, un membre de cette tribu, a été tué par les forces de sécurité saoudiennes l'année dernière après avoir expliqué dans une vidéo que lui et d'autres membres de la tribu risquaient d'être expulsés. L'Arabie saoudite a déjà un sacré passif sur les questions des droits de l'Homme. L'assasinat de Jamal Khashoggi a récemment fait beaucoup de bruit. Ce journaliste saoudien luttait contre les abus en ligne. Par la suite, nous avons appris que l'Arabie saoudite avait infiltré un espion chez Twitter, Ali Alzabarah, dont la mission était d'espionner les comptes d'universitaires et de journalistes. Les projets de villes intelligentes ont été nombreux au cours des dernières années. On pense notamment à Toyota et son projet Woven City au pied du Mont Fuji. Un projet de moins grande envergure, 2 000 habitants doivent résider dans cette ville du futur. Il y a également le projet de Bill Gates, qui, avec ses 80 milliards de dollars, veut construire une ville intelligente en Arizona. Le milliardaire américain a acheté en 2017 un terrain qui fait la taille de Paris.
07/12/2021 à 1005, Mis à jour le 09/12/2021 à 1445 Lundi soir, Tina Kunakey et Vincent Cassel sont apparus sur le tapis rouge de la nouvelle édition du Red Sea International Film Festival. 1/10 Tina Kunakey et Vincent Cassel sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © Balkis Press/Abaca 2/10 Tina Kunakey et Vincent Cassel sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © TIM P. WHITBY/AFP 3/10 Tina Kunakey et Vincent Cassel sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © TIM P. WHITBY/AFP 4/10 Tina Kunakey et Vincent Cassel sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © Balkis Press/Abaca 5/10 Tina Kunakey et Vincent Cassel sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © TIM P. WHITBY/AFP 6/10 Tina Kunakey et Vincent Cassel sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © FAYEZ NURELDINE/AFP 7/10 Tina Kunakey sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © FAYEZ NURELDINE/AFP 8/10 Tina Kunakey sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © PATRICK BAZ/AFP 9/10 Tina Kunakey sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © TIM P. WHITBY/AFP 10/10 Tina Kunakey sur le tapis rouge du Red Sea International Film Festival à Djeddah en Arabie saoudite le 6 décembre 2021 © TIM P. WHITBY/AFP Plus de deux semaines après leur dernière sortie publique à Disneyland Paris pour le lancement de la saison de Noël, Tina Kunakey et Vincent Cassel sont réapparus devant les photographes en Arabie saoudite pour un nouvel événement célébrant le septième 6 décembre 2021, la mannequin de 24 ans et l'acteur de 55 ans étaient effectivement à Djeddah pour assister à la nouvelle édition du Red Sea International Film Festival. Le couple a ainsi foulé le tapis rouge en marge de la projection du film de Joe Wright Cyrano» sortie prévue en France en mars 2022, dans lequel jouent notamment les acteurs Peter Dinklage, Kelvin Harrison Jr. et Haley Bennett. La suite après cette publicité Chic dans une longue robe indigoPour cette apparition publique, Tina Kunakey est apparue très chic dans une longue robe indigo à capuche. La maman de la petite Amazonie 2 ans avait accessoirisé son look d'un sac à main jaune et d'une parure de bijoux Fawaz Gruosi. Tête rasée, Vincent Cassel était pour sa part élégant dans un costume noir. La suite après cette publicité Côté actualité, les prochains films du comédien Astérix et Obélix L'Empire du Milieu» de Guillaume Canet et Les Trois Mousquetaires» de Martin Bourboulon ne sortiront pas avant 2023. En septembre, Vincent Cassel avait aussi annoncé la fin de tournage de sa mini-série pour AppleTV+ avec Eva Green, Liaison» . A lire aussi Tina Kunakey et Vincent Cassel, amoureux chez Valentino Contenus sponsorisés Personnalités Sur le même sujet
Avancée "historique" en Arabie saoudite le royaume saoudien qui baigne dans un système patriarcal hors du temps, permettra désormais aux femmes célibataires, divorcées, ou veuves de vivre seules sans le consentement de leur tuteur masculin.©Jasmin Merdan, Getty Images, Tous droits réservésAbolition du paragraphe B de l’article n°169L’amendement en question, désormais aboli, stipulait que "les femmes célibataires, divorcées ou veuves devaient vivre sous la supervision de son mahram", comprenez son "gardien", un tuteur masculin. Il s’agit alors du père, du mari ou du fils. Jusqu’alors, les femmes saoudiennes célibataires, divorcées ou veuves étaient tenues de vivre avec leur tuteur masculin. Si elles désiraient vivre seules, les Saoudiennes devaient alors obtenir l’approbation de ce gardien. Les autorités judiciaires ont aboli le paragraphe B de l’article de la loi de procédure devant les tribunaux de la charia cette semaine. Une suppression suite à la décision du royaume d’introduire un amendement juridique pour accorder aux femmes le droit de vivre seules. Désormais, le paragraphe B stipule qu' "une femme adulte a le droit de choisir où vivre", son tuteur ne peut quant à lui plus la dénoncer, à moins de disposer de preuves d’un crime commis par celle dont il serait le tuteur… Dorénavant les tribunaux ne reconnaîtront plus de tels cas. "Les familles ne peuvent plus intenter de poursuites contre leurs filles qui choisissent de vivre seules ", a déclaré l’avocat et ancien adjoint du ministère public, Nayef Al-Mansi. Vers une plus grande autonomie ?Une avancée historique pour certains, dangereuse ou "contraire à l’islam" pour d’autres, la décision oppose deux camps à Riyad. Pour Bichara Khader, professeur émérite à l’Université catholique de Louvain et fondateur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe contemporain, cette abolition "n’est pas un vent de liberté, mais une adaptation à mon sens, prudente, de la législation pour tenir compte des évolutions de la société saoudienne elle-même". Nombreuses sont en effet celles à militer pour le droit des femmes en Arabie saoudite, "elles ont été maintenues dans un statut d’infériorité beaucoup trop longtemps, un statut de subordination dans un système patriarcal, ultra-conservateur. Elles ne pouvaient pas conduire, elles ne pouvaient pas voyager seules. Lorsqu’elles sortaient dans la rue, elles devaient être chaperonnées par un frère, un mari, un cousin… Elles ne pouvaient même pas ouvrir un compte en banque". Des luttes pour le droit des femmes en Arabie saoudite, parfois au prix d’un long séjour en prison. Bichara Khader le rappelle, "des femmes saoudiennes remarquables moisissent aujourd’hui dans les prisons saoudiennes pour simplement avoir revendiqué des droits pour les femmes". C’est le cas de Loujain al-Hathloul. La militante saoudienne, connue pour avoir fait campagne contre l’interdiction de conduire faite aux femmes en Arabie saoudite, était arrêtée aux côtés d’une dizaine d’autres militantes en mai 2018, quelques semaines avant la levée de cette interdiction en vigueur durant des décennies. En décembre dernier, elle avait été reconnue coupable de "diverses activités prohibées par la loi antiterroriste" et condamnée à cinq ans et huit mois de prison. La militante de 31 ans a été libérée le 11 février, après 1001 jours en prison, mais en liberté conditionnelle pour trois ans. Sa peine a été confirmée en appel par la justice saoudienne en mars dernier. Loujain al-Hathloul a été condamnée à cinq ans et huit mois de prison, dont trois en liberté conditionnelle. La militante est également interdite de voyage pendant cinq ans. Si certaines militantes aux côtés de Loujain al-Hathloul ont été libérées sous conditions, d’autres sont toujours emprisonnées sous des chefs d’accusations "opaques", selon des militants des droits humains. L’Arabie saoudite veut redorer son imageLe royaume, pointé du doigt par plusieurs défenseurs des droits des femmes, réputé pour le contrôle exercé sur les Saoudiennes et les limites aux droits des femmes, tente depuis plusieurs années de se présenter comme progressiste et moderne. En 2018, la Commission de la condition de la femme des Nations Unies accueille l’Arabie saoudite, une venue longuement contestée et discutée. Depuis, plusieurs réformes ont transformé la vie de nombreuses Saoudiennes. La plus emblématique, en 2018, celle permettant aux femmes de conduire une voiture, ou encore l’ouverture des frontières pour les femmes saoudiennes, autorisées depuis 2019, à obtenir un passeport et à voyager à l’étranger sans l’accord de leur "gardien". Malgré les efforts du gouvernement saoudien et du prince héritier Mohammed ben Salmane pour se présenter comme un pays réformé et progressiste, l’Arabie saoudite reste l’un des pires pays en matière de droit des femmes. "Avec l’arrivée du prince héritier Mohammed Ben Salmane, il y a non pas un vent de liberté, mais un projet de modernisation, conscient, voulant mettre l’Arabie saoudite en phase avec le monde moderne. Il y a une volonté de s’ouvrir progressivement, graduellement, parce que les forces conservatrices sont telles que le prince doit agir avec prudence", analyse le professeur Khader. "Cette législation prend en compte la lutte des femmes, la lutte des activistes saoudiennes qui aujourd’hui, ont connu la prison, se sont exilées, beaucoup ont été menacées. C’est le fruit d’une pression des femmes saoudiennes, des pressions de la communauté internationale sur le système saoudien, et une volonté du prince héritier, de "laver" la honte du meurtre du journaliste Khashoggi, qui a terni l’image de l’Arabie saoudite, mais également de faire oublier la guerre du Yemen". Cette législation est une victoire de plus pour les Saoudiennes à la conquête d’autonomie et d’indépendance. Des réformes qui voient le jour grâce aux luttes internes et diverses pressions internationales, plusieurs organisations internationales de défense des droits humains se battent encore toujours pour mettre en lumière un système répressif et discriminatoire. Mais pour Bichara Khader, "l’évolution est normale, mais très lente, je doute fort que l’Arabie saoudite arrivera à être aussi ouverte qu’une société belge ou européenne". PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous
Par Damien Bouhours Publié le 27/07/2022 à 1750 Mis à jour le 29/07/2022 à 0459 Photo Image extraite de la vidéo de présentation de The Line à Neom en Arabie saoudite Dystopie ou ville du futur ? Le projet The Line, pensé par l’Arabie Saoudite, veut révolutionner la civilisation » avec une ville linéaire de 170km de long, en plein désert, sur trois niveaux et sans empreinte carbone. Science-fiction ou coup de génie ? Le projet semble tellement fou qu’à première vue, on pense à la bande-annonce d’un film hollywoodien. Pourtant, rien de plus sérieux. Le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, a dévoilé lundi soir la vidéo de présentation de The Line, un projet de plusieurs centaines de milliards de dollars. Qu’est-ce que The Line, la ville linéaire ? La vidéo de présentation résume le but de The Line en ces quelques mots révolutionner la civilisation ». Rien que ça. Repenser la ville de demain passera donc par la création d’un complexe linéaire de 170 km de long, de 500 mètres de hauteur et de 200 mètres de large. Les murs recouverts de miroirs le rendront invisible à la nature environnante. Le projet Neom doit être complètement autosuffisant en énergie avec une ventilation naturelle, des énergies renouvelables mais aussi la création de la plus grande usine d’hydrogène vert du monde. Plutôt que de s’étendre sur la nature, l’idée est de construire la ville sur trois niveaux les écoles, les parcs, les maisons ou encore les services seront superposés sur un modèle d’ urbanisme à gravité zéro ». Tous les besoins quotidiens seront disponibles à 5 minutes à pied, plus besoin donc de voitures dans la ville de demain. Un train à grande vitesse permettra de parcourir Neom, la nouvelle mégalopole saoudienne, de bout en bout en 20 minutes. Image extraite de la vidéo de présentation de The Line à Neom en Arabie saoudite Est-ce que The Line est vraiment réaliste ? Ce projet saoudien s’inscrit dans la lignée d’autres projets d’urbanisme qui souhaitent imaginer la ville du futur. The Line veut répondre à l’urgence écologique mais aussi et surtout au boom démographique envisagé par l’Arabie Saoudite. Le prince héritier vise 1,2 million d’habitants à Neom d’ici 2030 et même 9 millions en 2045 ! MBS veut faire de l’Arabie Saoudite une puissance incontournable dans la région. C’est l’intérêt principal de la construction de Neom augmenter la capacité démographique, ndlr de l’Arabie saoudite […]. Et puisque nous le faisons à partir de zéro, pourquoi copier les villes normales ? », a déclaré Mohammed ben Salmane. Le pays est d’ailleurs prêt à accueillir 70 millions d’expatriés d’ici 2040. Image extraite de la vidéo de présentation de The Line à Neom en Arabie saoudite Opération séduction pour l’Arabie Saoudite Si de nombreux experts internationaux ont participé à ce projet inédit, la question de sa faisabilité est plutôt d’ordre financier. La première phase, qui doit se terminer en 2030, coûterait déjà 1200 milliards de riyals saoudiens soit 313 milliards d’euros. Le gouvernement saoudien devrait mettre la main à la poche mais l’appui du secteur privé et d’une entrée en bourse en 2024 seront primordiaux à la réalisation du projet. L’Arabie Saoudite fait les yeux doux aux investisseurs, mais les scandales la rattrapent. Entre respect des droits de l’Homme bafoués, des tribus locales déplacées de force ou encore l’assassinat d’un activiste en juillet 2020, l’Arabie Saoudite fait face aux critiques et s’arme donc en conséquence. Le prince héritier a ainsi engagé la société de lobbying, Ruder Finn, pour un montant de 1,7 million de dollars. Damien Bouhours Diplômé de sociologie à l'Université de Nantes et Tromsø Norvège, il a vécu plus d'une décennie en Asie du Sud-Est Laos et Thaïlande. Il a rejoint en 2008 dont il est directeur éditorial et partenariats.
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