Statutdes témoins de Jéhovah en France Les témoins de Jéhovah pratiquent un culte chrétien depuis plus d'un siÚcle, malgré l'opposition qu'ils ont pu rencontrer dans différents pays. Afin
Dansle document distribué en début de semaine à la presse par l'UMP présentant les 26 propositions du parti pour la laïcité, il est dressé un panorama religieux de la France d'aujourd'hui. Et parmi les "mouvements religieux atypiques" sont cités comme unique exemple les Témoins de Jéhovah. Un classement pour le moins inhabituel
Finalementun TĂmoins de JĂ©hovah Ă un seul amour infini: JĂ©hovah. Puis viens son conjoint/conjointe, et ensuite les enfants, la famille Ă©tendue (si elle est tĂ©moins de JĂ©hovah) puis les autres. Raison pour laquelle c'est couple dure longtemps, ils aiment tous deux la mĂȘme personne: JĂ©hovah. Ils font leur heures de service
Ily aurait dĂ©jĂ eu jusquâĂ 33 000 tĂ©moins de JĂ©hovah au QuĂ©bec au plus fort du mouvement, en 1991. Les tĂ©moins de JĂ©hovah se regroupent dans
Toutefois les anniversaires de mariage sont cĂ©lĂ©brĂ©s. La seule fĂȘte religieuse est celle de la mort de JĂ©sus, le 14 de Nisan dans le calendrier juif, qui correspond Ă la pĂ©riode de la pĂąque juive. Pour les TĂ©moins de JĂ©hovah, le baptĂȘme est le symbole dâentrĂ©e dans la communautĂ©. Le baptĂȘme des jeunes enfants nâest cependant
Ilscréent la polémique mais personne ne sait vraiment qui ils sont. Ce week-end, les témoins de Jéhovah se sont réunis à Dijon pour leur
PQ3p2e4. SociĂ©tĂ© Faits divers Deux hommes ont Ă©tĂ© mis en examen pour tentative de meurtre. L'un d'eux est suspectĂ© d'avoir tentĂ© d'assassiner son Ă©pouse dont il ne pouvait pas divorcer. Les faits se sont produits au mois de juin 2017 du cĂŽtĂ© de Champs-sur-Marne Seine-et-Marne. © Patrick Fouque/ Photo12/ Il aura fallu prĂšs d'un an d'enquĂȘte aux policiers de la brigade criminelle de la direction rĂ©gionale de la police judiciaire de Versailles Yvelines pour mettre au jour le glaçant scĂ©nario d'une tentative de meurtre sur une tĂ©moin de JĂ©hovah, ce mouvement religieux prĂ©-millĂ©nariste qui fĂ©dĂšre plus de 8 millions de membres actifs Ă travers le monde. Selon nos informations, un homme ĂągĂ© d'une trentaine d'annĂ©es a Ă©tĂ© mis en examen pour tentative d'homicide » Ă la mi-mai par un juge d'instruction de Meaux Seine-et-Marne, avant d'ĂȘtre placĂ© en dĂ©tention provisoire. Un complice, employĂ© comme lui dans le secteur du bĂątiment, a suivi le mĂȘme chemin. Ce dernier a reconnu qu'il avait Ă©tĂ© recrutĂ© par le premier afin de lui prĂȘter main-forte dans l'exĂ©cution d'un plan qui se voulait machiavĂ©lique. Mon client Ă©tait sous la contrainte morale et l'emprise psychologique du mari » estime Me David-Olivier Kaminski. Dans l'impossibilitĂ© de divorcer de son Ă©pouse â une telle sĂ©paration est proscrite chez les tĂ©moins de JĂ©hovah, hormis dans le cas d'infidĂ©litĂ© â, ce mari est soupçonnĂ© d'avoir tout simplement tentĂ© de la tuer. Un complice recrutĂ© pour quelques centaines d'euros Les faits se sont produits au mois de juin 2017 du cĂŽtĂ© de Champs-sur-Marne Seine-et-Marne. Au cours de sa garde Ă vue, Alain* a, dans un premier temps, niĂ© son implication, avant de faire valoir son droit au silence. En revanche, son comparse prĂ©sumĂ© est, lui, passĂ© aux aveux. Toujours selon nos informations, Arnaud* a indiquĂ© avoir Ă©tĂ© recrutĂ© » par le mari, bien dĂ©cidĂ© Ă se sĂ©parer de son Ă©pouse pour quelques centaines d'euros. Arnaud s'est ensuite vu exposer le macabre scĂ©nario. Le meurtre devait se dĂ©rouler au cours d'un pique-nique en forĂȘt, relate une source judiciaire. Une fois la femme assassinĂ©e par son Ă©poux Ă l'aide d'une arme Ă feu, le comparse devait rĂ©cupĂ©rer l'arme utilisĂ©e et les affaires portĂ©es par le meurtrier afin de faire disparaĂźtre toute trace de rĂ©sidus de tir. Ensuite, le meurtrier devait faire croire Ă une agression par des inconnus, avant de se rĂ©fugier auprĂšs de la police. » Un scĂ©nario glaçant, mais qui s'est finalement grippĂ©. Le jour des faits, Josette* est conviĂ©e par son Ă©poux Ă un dĂźner bucolique en lisiĂšre de forĂȘt. Au cours de cette soirĂ©e, le mari assure qu'il a une surprise Ă faire Ă sa femme Alain prĂ©texte devoir lui passer un bijou autour du cou afin de se positionner derriĂšre elle. C'est Ă ce moment-lĂ qu'il se serait saisi de son arme de calibre 22 Long Rifle pour tirer dans le dos de Josette. La victime a survĂ©cu Ă ses blessures GriĂšvement touchĂ©e, quasi Ă bout portant, l'Ă©pouse s'Ă©croule, mais ne succombe pas. Le tout sous les yeux d'Arnaud, restĂ© Ă bonne distance pour ne pas se faire repĂ©rer par la victime. On comprend alors que le mari s'est retrouvĂ© dĂ©contenancĂ© devant le corps de sa femme qui n'Ă©tait pas morte, poursuit la mĂȘme source. Son complice est alors entrĂ© en scĂšne pour rĂ©cupĂ©rer, comme prĂ©vu, une partie de ses vĂȘtements afin de tromper les investigations Ă venir. L'Ă©poux lui a demandĂ© de lui tirer dessus au niveau d'une Ă©paule afin de faire croire Ă une double tentative de meurtre perpĂ©trĂ©e par des inconnus. Son comparse s'est exĂ©cutĂ©, avant de disparaĂźtre. » L'Ă©poux blessĂ© a ensuite alertĂ© les secours, pour ensuite ĂȘtre soignĂ©. AprĂšs plusieurs mois de convalescence, sa femme s'est remise sur pied. C'est une vĂ©ritable miraculĂ©e... » souffle un proche du dossier. Des incohĂ©rences dans la narration des faits par le mari ont vite Ă©tĂ© mises au jour par les enquĂȘteurs de la crim de la PJ de Versailles. D'importantes investigations en matiĂšre de tĂ©lĂ©phonie ont permis d'Ă©tablir des contacts entre les deux hommes qui ont fait connaissance peu de temps avant cette tentative de meurtre, poursuit la mĂȘme source. Ils travaillaient tous les deux dans le bĂątiment, avant d'ĂȘtre mis en relation par des connaissances communes. » AprĂšs cette tentative de meurtre, les deux hommes se sont montrĂ©s particuliĂšrement prudents ils ne se sont plus jamais recontactĂ©s afin de brouiller un peu plus les pistes. Mais les policiers de la PJ de Versailles sont parvenus Ă Ă©tablir des contacts entre eux avant le sanglant pique-nique. L'arme du crime, elle, n'a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©e. *Les prĂ©noms des auteurs prĂ©sumĂ©s ont Ă©tĂ© modifiĂ©s. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement EXCLUSIF. Le glaçant scĂ©nario d'un tĂ©moin de JĂ©hovah pour tuer sa femme 11 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
Les TĂ©moins de JĂ©hovah, une religion "sous surveillance" SIPA. Mon histoire avec les TĂ©moins de JĂ©hovah est longue et complexe. Quand jâavais 15 ans, en 1975, jâavais une camarade de classe avec qui je faisais le trajet pour lâĂ©cole qui me parlait souvent de sa religion. Jâhabitais alors Ă Agde, et les autres copains de classe la voyaient comme une extra-terrestre et comme une personne trĂšs mystĂ©rieuse elle Ă©tait TĂ©moin de JĂ©hovah. Je voulais construire un monde de paix Comme tout bon petit âsoldat spirituelâ de cette organisation, elle faisait Ă©normĂ©ment de prosĂ©lytisme et distribuait, presque Ă chaque rĂ©crĂ©ation, des petits tracts sur sa religion. Cette copine mâa donnĂ© envie de rejoindre le mouvement. Issue dâune famille musulmane et pratiquante, jâavais peur quâon mâenvoie en AlgĂ©rie pour me marier de force. Le discours des TĂ©moins me plaisait beaucoup jâavais envie de construire un monde de paix et de justice. Ma camarade me ramenait souvent des petits livres utopistes, câĂ©tait trĂšs âbisounoursâ. JâĂ©tais trĂšs jeune et je voulais que le monde soit beau et gentil, quâon soit tous âfrĂšresâ. De toute façon, câĂ©tait soit les TĂ©moins de JĂ©hovah, soit la marine, mais dans tous les cas, je voulais partir de chez moi. Ils avaient tout orchestrĂ© Jâai finalement choisi les TĂ©moins de JĂ©hovah jâallais souvent manger chez les parents de ma camarade, et eux-mĂȘmes venaient souvent rendre visite Ă mes parents. Ils ont tentĂ© de les convaincre que la religion musulmane Ă©tait âbidonâ. Mon pĂšre, arrivĂ© en France dans les annĂ©es 60 pour faire de la maçonnerie, a beaucoup discutĂ© avec eux - mes parents Ă©taient, malgrĂ© tout, trĂšs ouverts - et on les a souvent reçus chez nous. Ma mĂšre nous laissait aller aux rĂ©unions parce quâelle se disait que ça allait nous cadrer. Mais Ă 18 ans, je suis partie dĂ©finitivement avec eux. Ils avaient tout orchestrĂ© Ă lâavance et avaient contactĂ© des TĂ©moins de JĂ©hovah Ă Savigny-sur-Orge pour me trouver une famille dâaccueil. Une femme seule et divorcĂ©e sâest proposĂ©e pour mâaccueillir. Quand jâai annoncĂ© la nouvelle Ă ma mĂšre, elle mâa frappĂ©e avec un balai et a jetĂ© toutes mes affaires par la fenĂȘtre. Nous nâavions pas de tĂ©lĂ©phone portable Ă lâĂ©poque. Je suis allĂ©e Ă la boulangerie prĂšs de chez nous, jâai appelĂ© les TĂ©moins de JĂ©hovah et ils sont venus me chercher. Ils mâont dit que je ne reverrai plus ma famille. Ne plus fĂȘter NoĂ«l, ne pas boire ou fumer Il nâest pas si compliquĂ© dâintĂ©grer les TĂ©moins de JĂ©hovah, pourvu que lâon respecte les principes de la Bible Ă la lettre. Enfin, de la Bible remaniĂ©e par la "Watch Tower" de Brooklyn, qui est d'ailleurs actuellement en plein dĂ©clin Ă cause des nombreux procĂšs pour pĂ©dophilie au sein des TĂ©moins de JĂ©hovah. Jâai donc arrĂȘtĂ© de fumer, je ne regardais pas nâimporte quel film, je nâavais pas de rapport sexuel avant le mariage, et je nâallais pas en boĂźte de nuit. Je ne fĂȘtais pas non plus NoĂ«l ou toute fĂȘte ayant un lien avec la famille. Ă Savigny-sur-Orge, jâai Ă©tĂ© accueillie comme une reine. On avait racontĂ© que jâavais quittĂ© ma famille musulmane, et les TĂ©moins de JĂ©hovah voyaient ça dâun bon oeil. Ils ont voulu mâinstrumentaliser et me faire recruter d'autres familles musulmanes. Comme ils avaient peur que je recule, jâĂ©tais sans cesse entourĂ©e et tous les soirs jâallais dĂźner dans une famille diffĂ©rente. J'ai recrutĂ© plusieurs familles musulmanes Chez les TĂ©moins de JĂ©hovah, on dĂ©conseille de sâinvestir dans un travail quelconque. Il faut faire le minimum possible pour subvenir Ă ses besoins et se consacrer tout le reste du temps Ă sa religion. On rejette totalement la sociĂ©tĂ© traditionnelle, et on nous explique qu'on va ĂȘtre dĂ©truit si on ne suit pas leurs prĂ©ceptes. Alors je faisais du mĂ©nage le matin et lâaprĂšs-midi du porte-Ă -porte. On devait tout noter de ces rencontres en porte-Ă -porte si on rencontrait une femme avec un bĂ©bĂ©, la prochaine fois quâon la verrait, on lui ramĂšnerait des fascicules sur la famille et la maternitĂ©. Si câĂ©tait un homme malade, on orienterait nos prospectus pour se focaliser sur la maladie⊠Jâai ainsi rĂ©ussi Ă recruter plusieurs familles musulmanes et je leur ai appris le français pour quâelles puissent lire la "Bible". Je devais fonder une famille Ăvidemment, on nâa pas le droit dâĂ©pouser quelquâun qui nâest pas TĂ©moin de JĂ©hovah. Alors, Ă 20 ans, jâai Ă©pousĂ© un âfrĂšreâ câest le nom quâon donne aux autres membres. Il Ă©tait allemand et ne parlait pas beaucoup le français. Je ne parlais pas beaucoup lâallemand non plus. Je nâĂ©tais pas amoureuse de lui, disons que je l'aimais de façon fraternelle. On mâavait surtout dit que je devais fonder une famille et quâil nâĂ©tait pas trĂšs bien vu que je reste seule. Nous sommes partis vivre en Allemagne, Ă Cologne, oĂč jâai fait lĂ aussi du porte-Ă -porte. Au bout dâun an lĂ -bas, la France me manquait. Mon mari a quittĂ© sa place au musĂ©e romain de Cologne par amour, et il a travaillĂ© dans une sociĂ©tĂ© de commerce import-export Ă Savigny. AmputĂ©e sans ma famille Ă 24 ans, jâai eu ma premiĂšre fille, et jâai souhaitĂ© divorcer Ă 26 ans. Je nâallais pas bien, sans ma famille, je me sentais amputĂ©e. JâĂ©tais aussi devenue boulimique. Mais le divorce nâest pas acceptĂ© chez JĂ©hovah. Il faut soit que votre conjoint soit mort, soit quâil vous ait trompĂ©e. Ce qui nâĂ©tait pas le cas. La prĂ©sence de lâune de mes soeurs Ă Savigny-sur-Orge elle avait Ă©tĂ© mariĂ©e de force en AlgĂ©rie, puis Ă©tait venue me rejoindre sans faire partie des TĂ©moins de JĂ©hovah mâa donnĂ© du courage de quitter cette organisation avec ma fille. J'avais compris qu'ils n'Ă©taient pas aussi bons que ce qu'ils voulaient me faire croire, qu'il y avait lĂ -bas aussi des clans les TĂ©moins de JĂ©hovah les plus aisĂ©s ne m'avaient jamais vraiment intĂ©grĂ©e. Au final, il y a autant de mĂ©disances Ă l'intĂ©rieur du mouvement qu'Ă l'extĂ©rieur. Ils n'ont pas tardĂ© Ă m'excommunier. 8 jours pour me rĂ©tracter Des anciens sont venus me voir chez moi, et ils m'ont donnĂ© huit jours pour me rĂ©tracter. Comme je ne me suis pas rĂ©tractĂ©e, les autres membres de JĂ©hovah avaient pour interdiction de me parler dans la rue sâils me croisaient. Jâavais plus de 500 connaissances avec qui je ne pouvais plus ĂȘtre en contact. Ăa a Ă©tĂ© la descente aux enfers. La prĂ©sence unique de ma soeur nâa pas suffi Ă me consoler. Je nâavais plus de repĂšres, jâavais quittĂ© toute ma famille, donc je nâavais plus de liens avec ma mĂšre, mon pĂšre, ou mon frĂšre et mes autres soeurs. Je me suis retrouvĂ©e seule avec une enfant de deux ans. Alcool, cigarettes, boĂźtes de nuit une frĂ©nĂ©sie Jâai commencĂ© Ă sortir en boĂźte de nuit, Ă boire de lâalcool, fumer beaucoup lors de mes sorties. Jâai rattrapĂ© tout ce que je nâavais pas pu faire que ce soit chez mes parents ou chez les TĂ©moins de JĂ©hovah, oĂč tout est diabolisĂ©, mĂȘme la musique. CâĂ©tait une sorte de frĂ©nĂ©sie. Jâai tout fait pour ĂȘtre acceptĂ©e par la sociĂ©tĂ© plus traditionnelle, par les amis de ma soeur. Tout sauf la drogue. Ăa a a durĂ© deux ans. Une deuxiĂšme fille aprĂšs trois fausses couches Et puis je me suis ressaisie jâai lu de nombreux livres de psychologie pour me dĂ©culpabiliser et comprendre que Dieu mâaimait encore, quoi que les TĂ©moins de JĂ©hovah aient pu me dire. Jâai compris que Dieu pouvait Ă©couter mes priĂšres, je me suis rĂ©conciliĂ©e avec moi-mĂȘme et avec JĂ©sus. Câest Ă ce moment que jâai Ă©pousĂ© mon deuxiĂšme mari, un Polonais, athĂ©e, qui Ă©tait plus jeune que moi. Jâavais 28 ans et lui 21, et on Ă©tait amoureux fous. Jâai vraiment aimĂ© mon mari, cette fois. Jâai eu une autre fille aprĂšs trois fausses couches. On a dĂ©mĂ©nagĂ© dans le Sud de la France, Ă SĂšte, pour que je puisse revoir ma famille. Ma mĂšre sâest rĂ©conciliĂ©e avec moi, et mâa mĂȘme invitĂ©e avec mon deuxiĂšme mari en AlgĂ©rie, oĂč nous avons Ă©tĂ© reçus comme des rois. Entre temps, les TĂ©moins de JĂ©hovah avaient tentĂ© de me rĂ©cupĂ©rer, et de me rĂ©intĂ©grer, sous plusieurs conditions je devais revenir et pendant un an, personne ne pouvait mâadresser la parole et je ne devais manquer aucune rĂ©union. Jâai dit non, je trouvais le concept injuste. Une Ă©picerie dans le Morbihan Malheureusement, mon second mariage nâa pas tenu le coup mon Ă©poux Ă©tait trop immature. Je suis allĂ©e me âressourcerâ dans le Morbihan, oĂč je ne connaissais personne, avec mes deux filles. LĂ -bas, jâai repris des forces et jâai montĂ© une petite Ă©picerie Ă mon compte en 1994. Jâai vĂ©cu seule avec mes filles dans la campagne bretonne. Ce nâĂ©tait pas toujours facile, parce quâon Ă©tait isolĂ©es de tout. On en a d'ailleurs beaucoup souffert. Lâhiver je ne travaillais pas, et nos dĂ©placements Ă©taient compliquĂ©s car on nâavait pas de voiture. On faisait beaucoup de stop. Les dettes se sont accumulĂ©es. Les TĂ©moins de JĂ©hovah n'avaient pas changĂ© Les TĂ©moins de JĂ©hovah mâont invitĂ©e au âmĂ©morialâ, une rĂ©union qui a lieu au moment de PĂąques, oĂč ils convient tout le monde, mĂȘme les membres dĂ©chus. CâĂ©tait Ă Vannes. Nous y sommes allĂ©es en stop. Ils nous ont fait asseoir au fond parce que jâavais Ă©tĂ© exclue, et personne ne mâa adressĂ© la parole. Jâai pu constater quâils nâavaient pas changĂ©. Ăa mâa Ă©normĂ©ment déçue. La maladie m'a affaiblie Quand nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Nantes, oĂč jâai ouvert un cabinet de voyance on mâa toujours dit que jâavais un don et ma plus grande fille est allĂ©e vivre avec son pĂšre, qui avait repris contact avec elle. Elle voulait rattraper le temps perdu. Je suis restĂ©e avec ma deuxiĂšme fille, avec qui je mâentendais trĂšs bien. Nous Ă©tions clairement fusionnelles. Mais je suis tombĂ©e malade. Je souffrais de sinusites infectieuses qui me clouaient au lit. Je devais prendre jusquâĂ huit mĂ©dicaments par jour. J'ai acceptĂ© qu'elle prenne des cours de catĂ©chisme avec eux Un jour, les TĂ©moins de JĂ©hovah sont revenus frapper Ă notre porte. Câest ça qui est incroyable avec eux vous nâavez pas besoin dâaller vers eux, ils viennent Ă vous. Et pour peu que vous soyez dans une pĂ©riode difficile, ils en profitent. Moi, je me trouvais dans une grande prĂ©caritĂ©, et je ne pouvais pas mâoccuper au mieux de ma fille Ă cause de ma maladie. Alors, quand ma fille mâa dit quâelle aimerait connaĂźtre mieux JĂ©sus, jâai acceptĂ© quâelle prenne des cours de catĂ©chisme avec les TĂ©moins de JĂ©hovah, mais chez nous pour que je garde le contrĂŽle. On Ă©tait, Ă lâĂ©poque, toujours trĂšs complices. Ma fille n'a plus voulu fĂȘter NoĂ«l Mais au bout de deux ans dâĂ©tudes de la Bible avec les TĂ©moins de JĂ©hovah, ma fille nâa plus voulu fĂȘter NoĂ«l. LâannĂ©e prĂ©cĂ©dente avait pourtant Ă©tĂ© magique, puisque nous avions passĂ© les fĂȘtes avec mon deuxiĂšme ex-mari, ma grande fille et la plus petite, comme une famille. Entre sa crise dâadolescence et les TĂ©moins de JĂ©hovah, cela a Ă©tĂ© compliquĂ© Ă gĂ©rer. On a commencĂ© Ă entrer en conflit parce que je ne voulais plus quâelle sâinvestisse autant. Elle a voulu commencer Ă faire du porte-Ă -porte et notre relation sâest envenimĂ©e. Elle me disait que mon travail de voyance Ă©tait dĂ©moniaque, elle qui adorait tirer les cartes quand elle Ă©tait plus jeune. Entre ses rĂ©unions deux fois par semaines, le lycĂ©e, lâĂ©tude de la Bible, ma fille Ă©tait Ă©puisĂ©e. Et les TĂ©moins de JĂ©hovah en ont profitĂ© pour lui monter la tĂȘte contre moi. Un mot sous mon bol de cafĂ© Ă 18 ans, elle a donc dĂ©cidĂ© de partir pour les suivre. Jâai trouvĂ© un mot sous mon bol de cafĂ© un matin âMerci pour tout ce que tu as fait pour moi, je te souhaite dâĂȘtre heureuse, jâai besoin de vivre ma vie et ma religion. Tu es invitĂ©e Ă rejoindre le peuple de JĂ©hovah, plein dâamour et de compassion. M.â Dans la chambre, ma fille pleurait. Elle mâa sautĂ© au cou et mâa dit quâelle Ă©tait dĂ©solĂ©e, mais quâelle sâĂ©tait engagĂ©e. Mon ex-mari, son pĂšre, est venu tout de suite, et nous avons dĂ©cidĂ© quâelle le suivrait Ă Agen pendant les vacances dâĂ©tĂ©. Mais lĂ -bas, elle a continuĂ© Ă assister Ă des rĂ©unions de JĂ©hovah, tout en communiquant avec moi par SMS, lâair de rien. Ce nâest quâĂ son retour au mois dâaoĂ»t quâelle mâa appelĂ©e pour me dire quâelle ne reviendrait pas. "L'Ă©tĂ© meurtrier" CâĂ©tait en 2010 et pour moi, câest ce que jâappelle âlâĂ©tĂ© meurtrierâ. Comme je suis excommuniĂ©e, ma fille nâa donc pas le droit de me parler ni de me contacter. Elle peut cependant voir son pĂšre, et passer des vacances avec lui, car lui n'a pas Ă©tĂ© rĂ©pudiĂ© par les TĂ©moins de JĂ©hovah. Un jour, nous nous sommes croisĂ©es dans un bus de Nantes. Elle sâest mise Ă pleurer, moi aussi. Mais elle mâa simplement dit quâelle Ă©tait majeure et qu'elle pouvait faire ce que bon lui semblait. La premiĂšre annĂ©e de son dĂ©part, jâĂ©tais perdue, choquĂ©e. Jâai pleurĂ© tout ce que jâai pu. J'essaie de communiquer avec elle comme avant Au bout d'un moment, jâai dĂ©cidĂ© de mĂ©diatiser mon histoire. Jâai fait venir France 3, la presse locale, jâai portĂ© plainte pour abus de faiblesse⊠Mais ma plainte a Ă©tĂ© classĂ©e sans suite parce quâil nây a pas eu de trace de violence. Sur le plateau dâune Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e, jâai rencontrĂ© Dounia Bouzar, spĂ©cialiste de lâendoctrinement. Elle mâa conseillĂ© de continuer Ă communiquer avec ma fille comme avant, de lui envoyer des images dâelle petite⊠Câest ce que je fais, mais elle ne me rĂ©pond jamais. Je lui envoie aussi de nombreux articles sur les TĂ©moins de JĂ©hovah, sur, par exemple, le procĂšs qui a lieu en ce moment pour pĂ©dophilie. Ă chaque fois, elle considĂšre seulement quâil sâagit dâune propagande anti-TĂ©moins de JĂ©hovah. En tout, je nâai eu que quelques contacts trĂšs brefs avec elle. Et depuis un an, je nâai plus aucune nouvelle. Ă chaque article qui paraĂźt sur mon histoire, je reçois beaucoup dâinsultes des TĂ©moins de JĂ©hovah, qui me disent que ma fille a bien fait de me quitter. Cela peut toucher toutes les classes sociales Aujourdâhui, en France, ce mouvement est reconnu comme une religion Ă dĂ©rive sectaire. Il est donc sous surveillance de la Milivudes, et certains TĂ©moins de JĂ©hovah sont sanctionnĂ©s quand il y a refus de soins, ou lors de cas de pĂ©dophilie, ce qui arrive souvent puisque le porte-Ă -porte se fait souvent Ă deux, avec un enfant et un adulte⊠Je suis soutenue par lâassociation CAFFES, dont la prĂ©sidente a recueilli des milliers de plaintes de victimes des TĂ©moins de JĂ©hovah. Ă Nantes, jâai rencontrĂ© une autre mĂšre qui a perdu sa fille Ă cause des TĂ©moins de JĂ©hovah. Je lâai orientĂ©e vers la police, vers certaines associations. Sa fille de 22 ans Ă©tait gendarmette et issue dâune famille bourgeoise. Mais elle est quand mĂȘme partie elle aussi. Il y a 4 mois, elle sâest mariĂ©e sans inviter personne de sa famille. Voila la preuve que cela touche tout le monde et toutes les classes sociales. MĂȘme si aujourd'hui j'ai trouvĂ© un Ă©quilibre, que j'ai fait ma vie aprĂšs les TĂ©moins de JĂ©hovah, et que j'ai beaucoup d'activitĂ©s peinture, animaux, et lutte contre l'endoctrinement, je souhaite que la loi interdise aux mineurs toute activitĂ© en compagnie des TĂ©moins de JĂ©hovah, sauf en prĂ©sence dâun parent. Et quâil y ait, enfin, un dĂ©bat politique sur les dĂ©rives de ce mouvement. Propos recueillis par Audrey Kucinskas
PubliĂ©10 octobre 2018, 1228RussieCinq TĂ©moins de JĂ©hovah arrĂȘtĂ©s pour extrĂ©misme»La police russe dit avoir saisi chez cinq membres des TĂ©moins de JĂ©hovah, deux grenades et un engin explosif. Ils ont Ă©tĂ© de brochures par des membres des TĂ©moins de JĂ©hovah. image d'illustrationarchives, AFPLes forces de l'ordre russes ont annoncĂ© mercredi avoir arrĂȘtĂ© pour extrĂ©misme» cinq membres des TĂ©moins de JĂ©hovah, organisation religieuse interdite dans le pays depuis 2017, assurant avoir saisi chez eux deux grenades et un engin armes, ainsi qu'un grand nombre de livres Ă contenu extrĂ©miste» ont Ă©tĂ© saisis lors des perquisitions effectuĂ©es au domicile de ces cinq personnes Ă Kirov, dans le centre de la Russie, a indiquĂ© dans un communiquĂ© le ComitĂ© d'enquĂȘte, organisme chargĂ© des principales affaires criminelles dans le clandestines?Les cinq membres des TĂ©moins de JĂ©hovah sont accusĂ©s d'avoir organisĂ© des rĂ©unions clandestines Ă Kirov entre le 16 aoĂ»t 2017 et le 29 septembre 2018, malgrĂ© l'interdiction de l'organisation, selon la mĂȘme source.Ils organisaient des rĂ©unions et appelaient les autres Ă les rejoindre», a dĂ©clarĂ© Ă l'AFP une porte-parole de l'antenne locale du ComitĂ© d'enquĂȘte, Evguenia Vorojtsova. Tous les cinq sont en outre accusĂ©s d'avoir collectĂ© plus de 500'000 roubles environ 6'500 euros auprĂšs des TĂ©moins de JĂ©hovah Ă Kirov, selon les ont Ă©tĂ© inculpĂ©s pour organisation et financement d'une organisation extrĂ©miste», ajoute le millĂ©naristeMouvement fondĂ© en 1873 aux Etats-Unis par Charles Russel, les TĂ©moins de JĂ©hovah se revendiquent du 2017, les TĂ©moins de JĂ©hovah ont Ă©tĂ© interdits en Russie sur dĂ©cision de la Cour suprĂȘme, sur demande du ministĂšre de la Justice qui a estimĂ© que ce mouvement millĂ©nariste prĂ©sentait des signes d'activitĂ© extrĂ©miste». L'organisation revendiquait alors quelque 170'000 membres en de dĂ©fense des droits de l'homme Human Rights Watch HRW a dĂ©noncĂ© cette annĂ©e une vaste campagne» de persĂ©cution religieuse» contre les TĂ©moins de JĂ©hovah en Russie, en accusant les autoritĂ©s d'avoir procĂ©dĂ© Ă des dizaines de perquisitions, de raids, d'interrogatoires et d'autres actes de harcĂšlement et de persĂ©cution».La rĂ©action des TĂ©moins de JĂ©hovahSuite Ă la publication de cet article, le porte-parole des TĂ©moins de JĂ©hovah pour la Suisse romande, Georges-Philippe Mayor, prĂ©cise que seule une personne parmi les cinq arrĂȘtĂ©es est membre de leur communautĂ©. La personne en possession de grenades et de mines n'appartient pas Ă la communautĂ© des TĂ©moins de JĂ©hovah», explique le communiquĂ© qui se fonde sur des contrĂŽles du siĂšge mondial Ă Walkill aux Etats-Unis. On apprend Ă©galement que ces personnes sont membres de la mĂȘme famille et que les engins explosifs dateraient de la deuxiĂšme Guerre mondiale, qu'ils sont rouillĂ©s et hors d'usage. Ils auraient Ă©tĂ© collectionnĂ©s par le pĂšre de famille.AFP
Chemise en lin Ă rayures colorĂ©es, jupe blanche et long cheveux bruns tressĂ©s, la femme de Philippe Goncalves, jugĂ© depuis lundi devant la cour d'assises de Seine-et-Marne pour tentative d'assassinat, n'Ă©lude aucune question, soucieuse de comprendre les raisons pour lesquelles elle a Ă©tĂ© visĂ©e d'une balle Ă la tĂÂȘte Ă la fin d'un pique-nique amoureux et estival Ă Champs-sur-Marne, le 4 juin miracle, elle a survĂ©cu. De ce drame, elle garde comme sĂ©quelle un "creux" au niveau du haut de la boite crĂÂą mari, entrepreneur dans le bĂÂątiment, ĂÂągĂ© comme elle de 39 ans, se trouve, lui, dans le box des accusĂ© est soupçonnĂ© d'avoir tirĂ© sur sa femme puis d'avoir demandĂ© Ă un complice, cachĂ© dans les bois, de le blesser par balle Ă l'Ă©paule pour maquiller le crime en une agression. Une accusation que cet homme persiste Ă cette Ă©poque, le couple connaissait des jours aprĂšs le drame et son hospitalisation, mari et femme se retrouvent Ă leur qu'ils sont enlacĂ©s dans leur lit, elle lui confie "tu sais, pour moi c'est bizarre car tu m'as demandĂ© de me retourner et c'est Ă ce moment que je me prends le projectile". "Il m'a rĂ©pondu suffisamment calmement et franchement, il m'a dit que ce n'Ă©tait pas lui", explique la femme Ă la barre Et le fait qu'il dise que ce n'est pas lui, ça a suffi?, l'interroge la prĂ©sidente de la cour, Muriel JosiĂ©.- A ce moment-lĂ , ça m'a suffi", confesse l'Ă© la miraculĂ©e s'estime "victime collatĂ©rale de ses problĂšmes Ă lui", Ă©voquant l'hypothĂšse d'une vengeance menĂ©e par un crĂ©ancier de son mari, pour des dettes dont elle n'avait pas connaissance Ă l'Ă© considĂšre qu'il n'y a "pas d'explication" Ă la thĂšse d'une tentative de meurtre de la part d'un homme avec qui elle ne s'est "jamais sentie en danger".Tout au long du tĂ©moignage de son Ă©pouse, Philippe Goncalves reste silencieux, attentif et "au cas par cas"Ils ont 19 ans quand ils se rencontrent en 2002. Alors engagĂ©e dans un cursus pour devenir psychomotricienne, elle est en dĂ© rencontre l'a "sauvĂ©e d'une existence douloureuse", estime la psychologue qui a procĂ©dĂ© Ă sa premiĂšre voue une certaine admiration Ă Philippe Goncalves, le suit dans son cheminement spirituel et se convertit au culte des TĂ©moins de JĂ©hovah, un mouvement rigoriste rĂ©guliĂšrement accusĂ© de dĂ©rives sectaires. Cette admiration crĂ©e chez elle "un conflit interne" avec "le fait qu'il puisse attenter Ă ses jours", a estimĂ© la un mariage et un baptĂÂȘme en 2004, le couple articule sa vie autour de la foi et des activitĂ©s professionnelles, lui comme entrepreneur, elle comme hĂÂŽtesse d'accueil Ă temps partiel et professeur de français Ă domicile. D'un commun accord, ils choisissent de ne pas avoir d' treize ans de vie commune ont Ă©tĂ© dĂ©crits comme Ă©tant sans encombre, hormis les tentations du mari pour des relations extraconjugales qui Ă©mailleront leur bonne entente une premiĂšre fois en 2015, puis Ă nouveau en cette pĂ©riode, les rapprochements de Philippe Goncalves avec une collĂšgue ravivent la jalousie de son Ă© des pistes privilĂ©giĂ©es par l'accusation est le risque d'excommunication des TĂ©moins de JĂ©hovah qu'aurait fait peser un divorce de sa reprĂ©sentant du culte a affirmĂ© mercredi Ă la barre que le divorce Ă©tait admis au sein de la communautĂ© et que les excommunications se faisaient "au cas par cas".L'entrepreneur, lui, maintient sa version le couple a Ă©tĂ© visĂ© par un mystĂ©rieux tireur. Il aurait ouvert le feu sur eux depuis les sous-bois, Ă une quarantaine de mĂštres de l'arbre sous lequel ils pique-niquaient et lisaient la Bible."Je veux faire confiance Ă mon mari malgrĂ© tout. Vu le contexte, ça devient difficile", a confiĂ© l'Ă©pouse qui "vit dans l'incomprĂ©hension depuis quatre ans".
AccueilNews SociĂ©tĂ© Religion lâAssemblĂ©e rĂ©gionale des TĂ©moins de JĂ©hovah se dĂ©roule en mode virtuel dans 240 pays SociĂ©tĂ© PubliĂ© le dimanche 15 aoĂ»t 2021 © Par DR lâAssemblĂ©e rĂ©gionale des TĂ©moins de JĂ©hovah se dĂ©roule en mode virtuel dans 240 pays Puissants grĂące Ă la foi ». Tel est le thĂšme de lâassemblĂ©e rĂ©gionale quâorganisent les TĂ©moins de JĂ©hovah en mode virtuel dans plus de 240 pays et en plus de 500 langues, en raison de la pandĂ©mie de la Covid 19. Cette assemblĂ©e rĂ©gionale se tient en six sessions par visioconfĂ©rence tous les week-ends du 3 juillet au 22 aoĂ»t prochain sur le site ou sur Jw broadcasting. Pendant 51 annĂ©es consĂ©cutives, des assemblĂ©es rĂ©gionales se sont tenues les mois de juillet et aoĂ»t Ă Abidjan. Des stades et des infrastructures de grande capacitĂ© ont Ă©tĂ© utilisĂ©s Ă cet 2020, la pandĂ©mie a interrompu de maniĂšre inattendue cette tradition ; obligeant lâorganisation religieuse internationale Ă annuler les rassemblements en prĂ©sentiel dans le monde entier et Ă initier lâĂ©vĂšnement en mode virtuel. Câest une premiĂšre pour les TĂ©moins de JĂ©hovah qui tiennent des assemblĂ©es publiques dans des stades, arĂšnes, salles de congrĂšs et théùtres du monde entier ; depuis 1897», prĂ©cise un communiquĂ© du Bureau des relations publiques des TĂ©moins de JĂ©hovah de CĂŽte dâIvoire. Bien que le programme soit virtuel, selon BaziĂ© Jules, porte-parole national, les TĂ©moins de JĂ©hovah envoient depuis plusieurs semaines des invitations Ă©lectroniques aux personnes qui ont acceptĂ© dâĂȘtre contactĂ©es. Par voie de presse Ă©galement, nous faisons connaĂźtre ce programme Ă toute la population, parce que nous sommes convaincus quâau-delĂ des TĂ©moins de JĂ©hovah et de leurs sympathisants, chaque ĂȘtre humain en a besoin. En effet, les TĂ©moins de JĂ©hovah sont issus de toutes les couches sociales et les situations quâils vivent sont les mĂȘmes que rencontrent leurs voisins. Ce qui apporte du courage, de la joie et de lâespoir aux TĂ©moins de JĂ©hovah peut avoir le mĂȘme effet sur leurs voisins, connaissances, amis, camarades dâĂ©coles et collĂšgues de travail. Ainsi, par amour et par intĂ©rĂȘt sincĂšre pour les autres, les TĂ©moins de JĂ©hovah aimeraient partager avec tout le monde le bonheur quâils retirent Ă suivre ce programme. Tout le monde est donc invitĂ©, peu importe quâil appartienne Ă une religion ou pas », a soulignĂ© BaziĂ© Jules. Puis de dĂ©plorer, tout en soulignant lâopportunitĂ© de la tenue de cette assemblĂ©e rĂ©gionale 2021 autour du thĂšme, âPuissants grĂące Ă la foiâ La pandĂ©mie de Covid-19 a complĂštement bouleversĂ© notre quotidien, nos relations avec les autres, nos habitudes de travail. Tout cela vient compliquer les problĂšmes habituels liĂ©s Ă la maladie, aux dĂ©cĂšs de nos proches, aux difficultĂ©s Ă©conomiques, etc. Naturellement, cette situation gĂ©nĂšre de lâangoisse, du stress, du dĂ©sespoir. Mais la vraie foi donne la force nĂ©cessaire pour surmonter nâimporte quelle difficultĂ©. Elle procure aussi de la joie et suscite de lâespoir » Ayez de la foi dans la bonne nouvelle ; imitez les femmes qui ont une foi forte comme Sara, Rahab ; Anne ; la femme phĂ©nicienne ; des chrĂ©tiennes de notre Ă©poque ». Ce sont autant de sous-thĂšmes qui seront traitĂ©s au cours de cette assemblĂ©e rĂ©gionale des TĂ©moins de JĂ©hovah. Sercom RĂ©agir Ă cet article
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